En effet, en raison de la présence importante dans le parc domestique d’appareils anciens (avant 2002) et de foyers ouverts, le chauffage au bois peut, en période hivernale, dans certaines régions, contribuer fortement à la pollution atmosphérique.
La réduction des impacts environnementaux du chauffage, quel que soit la source d’énergie, passe tout d’abord par la réduction des besoins, à travers l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments.
Pour le chauffage au bois, la priorité doit être donnée aux équipements les plus performants. L’ADEME recommande :
- pour le parc résidentiel :
de réduire l’usage des appareils individuels les plus émetteurs de polluants. En l’état des connaissances actuelles, les foyers ouverts ainsi que les appareils à foyer fermé datant d’avant 2002 doivent être remplacés par les équipements les plus performants (porteurs du label Flamme Verte ou présentant des performances équivalentes). Les progrès techniques réalisés sur les appareils au bois depuis 2002 ont en effet permis de réduire considérablement les émissions de polluants et d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements.
- pour les installations collectives et industrielles :
de mettre en place les meilleures techniques disponibles permettant de réduire les émissions de polluants (particules, HAP, NOx et COV). En cas de nouvelle installation prévue, l’ADEME recommande une vigilance accrue pour anticiper les éventuelles exigences spécifiques à la zone où se situe la future chaufferie et ne pas augmenter l’exposition des populations riveraines.
Le document complet : avisADEMEchauffageboisetqualiteair_octobre2013