En 2011, une forte incertitude planait encore sur les consommations de bois bûche en Ardèche : les estimations variaient quasiment du simple au double selon les sources. En suivant, toute une série de questions : qui se chauffe au bois ? Comment la consommation se répartie sur le territoire ? D’où provient le bois ? Quelles sont les pratiques d’utilisation ?
Polénergie, accompagnée d’un comité de pilotage
Regroupant les territoires, les acteurs de la forêt, du chauffage, les services déconcentrés de l’État, l’ADEME et la Région, le comité de pilotage a validé, tout au long du processus, l’étude réalisée par Polénergie.
Méthodologie
L’enquête a été menée par sondage téléphonique. Les données ont 95% de chances d’avoir une marge d’erreur inférieure à 5%.
Avec quelle énergie se chauffe les ardéchois ?
Énergie utilisée comme chauffage principal par les ménages ardéchois
Le bois bûche est le premier combustible utilisé comme énergie principale par les ménages ardéchois.
Quelles consommations ?
1 ménage ardéchois sur 2 consomme du bois bûche en chauffage principal, d’appoint ou d’agrément (marginal).
Consommation moyenne annuelle par ménage utilisateur et consommation totale annuelle départementale
Plus de la moitié (58%) des utilisateurs de bûche le font en chauffage principal, 21% en chauffage exclusif (c’est-à-dire sans appoint).
Quelle répartition géographique des consommations ?
Proportionnellement plus nombreux (36% de plus), les ménages ruraux consomment plus de bois que les ménages urbains : 8000 tonnes/an de plus.
Ils sont pourtant moins nombreux à consommer du bois bûche que les ménages urbains (3000 de moins) mais la consommation moyenne en zone rurale est plus importante (1,3 stères/an de plus).
Quel approvisionnement en bois ?
Environ la moitié des ardéchois utilisateurs de bûche n’achètent pas leur bois. Les ménages qui s’auto-approvisionnent consomment plus que ceux qui achètent leur bois.
Quels appareils de combustion utilisent les ardéchois ?
50% des ménages utilisateurs se chauffent avec un appareil de plus de 10 ans, considéré ancien par l’ADEME.
Les appareils modernes :
- ont un rendement plus élevé -> consomment moins de bois pour un même confort et
- sont bien moins émetteurs de polluants -> contribuent à améliorer la qualité sanitaire de l’air.
Bois-énergie et qualité de l’air : l’avis de l’ADEME
Et après ?
La forêt ardéchoise peut satisfaire les besoins de nombreux nouveaux foyers à condition :
- d’améliorer la performance thermique des logements,
- de renouveler les appareils de chauffage de plus de 10 ans,
- d’utiliser du bois de qualité,
- de développer les bonnes pratiques d’utilisation.
Article suivant
