un Atlas communal des réseaux de chaleur potentiels
La démarche a permis d’identifier 1237 réseaux potentiels, répartis sur 321 communes, représentant une puissance totale de 379 MW.
Pour comparaison, le réseau de chaleur bois d’Aubenas existant est d’une puissance de 8MW.
Sur ces 1237 réseaux, 185 ont une robustesse de 100 %, c’est-à-dire qu’ils résistent à une division par 4 des consommations.
l’essentiel du potentiel de développement « local » est une vaste majorité des petit et très petit réseaux
2 réseaux identifiés sur 3 a une puissance inférieure à 100 kW.
Répartition représentative du caractère rural de l’Ardèche, 90% des réseaux identifiés ont une puissance théorique < 500 kW.
Seuls 53 réseaux potentiels ont une puissance théorique supérieure à 1MW. Le plus gros réseau identifié se situe autour d’Aubenas avec 45MW. Ces puissances sont des ordres de grandeur estimées à partir des données disponibles (cf méthodologie).
30% de la consommation de chaleur de l’Ardèche pourrait être couverte par les réseau de chaleur au bois
Ces 1237 réseaux potentiels pourraient produire 1,9 millions de MWh, soit 163 ktep1. La consommation ardéchoise, comprenant chaleur, mobilité et électricité spécifique, est de l’ordre de 826 ktep2.
La part liée à la consommation de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) représente 520 ktep, soit 63 % de la conso d’énergie du territoire.
Les réseaux identifiés, avec leur 163 ktep, pourraient répondre à 20 % des consommations totales du département et à 30 % des consommations de chaleur du département.
Les consommateurs de chaleur au CŒUR du potentiel de développement « local » de réseau de chaleur bois
Plus de la moitié des réseaux identifiés ne regroupent pas de bâtiments publics, surtout dans les petites puissances (P<50 kW).
La part de bâtiments publics dans les réseaux de chaleur identifiés oscille entre 0% et 50%.
Les collectivités ont pourtant un rôle clé a joué autant dans la diffusion de l’information auprès de leurs habitants que dans la prise en compte du potentiel non communal au sein même de leurs projets de chaufferies bois.
Les réseaux de chaleur au bois une source de développement pour nos territoires
Pour alimenter l’ensemble des réseaux identifiés, hors foisonnement et hors intermittence, il faudrait mobiliser un peu plus de 2 millions de mètres cube apparent de plaquettes (MAP), soit de l’ordre de 1 million de tonnes de bois.
Cette quantité de bois devrait avoir une valeur marchande d’environ 60 millions d’euros par an.
L’ensemble des réseaux de chaleur au bois identifiés pourraient créer de l’ordre de 700 emplois localement contre 200 emplois si les mêmes besoins étaient entièrement couverts par le fioul.
1Ktep : kilo tonne équivalent pétrole, unité de mesure de l’énergie permettant de comparer les consommations énergétiques quelle qu’en soit la source (pétrole, gaz, charbon, bois,…).
2Source : OREGES 2011