#3 L’autostop
Vous vivez, travaillez en Ardèche et vous pensez que peu d’alternatives à la voiture individuelle existent ?
Le Challenge Mobilité régional est l’occasion de faire connaître et de tester ces alternatives au sein de votre établissement !
Aujourd’hui, le troisième et dernier article de notre série : « Au travail j’y vais autrement. Oui, mais comment ? #3 »
Se déplacer à portée de pouce
L’autostop, « stop » ou encore covoiturage spontané, est une pratique qui remonte aux premiers jours de l’automobile. Les premiers conducteurs offraient souvent des trajets à des inconnus par simple altruisme ou pour combler leurs sièges vides. L’autostop est même devenu un mode de vie pour certains, une manière de découvrir le monde.
Malgré l’avènement des services de covoiturage payants, l’autostop continue d’être pratiqué car il représente une alternative à l’autosolisme.
Une autre forme de mobilité douce
L’autostop est une forme d’écomobilité, car en partageant les trajets et en minimisant l’utilisation des véhicules individuels, il permet de réduire l’empreinte carbone. Pour ceux qui cherchent à voyager de manière responsable, l’autostop offre une alternative durable et économique aux modes de transport traditionnels.
L’autostop, risqué ?
Pratiquer l’autostop, en tant que stoppeur ou en tant que conducteur nécessite de faire preuve de prudence et de bon sens, en respectant les règles de sécurité de base.
Malgré les récits de dangers et d’histoires parfois peu rassurantes, des études révèlent que l’autostop est souvent plus sûr que ce que l’on pourrait penser.
Des recherches menées par des universités et des institutions spécialisées dans la sécurité des voyageurs ont montré que les risques associés à l’autostop sont souvent exagérés. Une étude* a révélé qu’en réalité, la plupart des trajets se déroulent sans incident majeur, et de nombreux autostoppeurs rapportent des expériences positives et enrichissantes.
Comment passer le cap ?
Sur le terrain
Certains territoires facilitent et encouragent la pratique par :
- la mise en place d’infrastructures, comme les points d’arrêt autostop qui facilitent la rencontre,
- la mise en place d’une procédure d’inscription et d’identification,
- ou encore via une application, dans ce cas on parle de « covoiturage dynamique » ou encore « instantané ».
Des réseaux s’organisent de plus en plus sur nos territoires. Une des initiatives les plus connues avec ses panneaux « Arrêt sur le pouce » est Rezo Pouce qui compte aujourd’hui environ 2 000 communes. Le principe ? L’autostoppeur s’inscrit dans sa mairie, à un point relais ou via l’application Rezo Pouce pour recevoir une carte de membre. Il n’a plus qu’à lever le pouce à une borne, muni d’une pancarte avec sa destination, et d’attendre qu’un conducteur également inscrit sur le réseau s’arrête.
« Le temps moyen d’attente est de six minutes et ce, quel que soit le territoire », assure Bénédicte Rozes, directrice générale de Mobicoop.
En ligne
Des communautés en ligne dédiées à l’autostop telles que HitchWiki, Reddit ou encore des groupes Facebook ou des groupes spécifiques offrent une mine de conseils pratiques et d’histoires inspirantes pour aider à franchir le pas. En partageant des conseils de sécurité, des témoignages, ces plateformes contribuent à démystifier l’autostop et à encourager à se lancer dans cette aventure unique.
En Ardèche, il existe plusieurs lignes/réseaux de stop (hors Rezo Pouce) :
– dans la vallée de l’Eyrieux (relie St Péray à St Agrève) les arrêts sont visibles avec des panneaux bleus « Point Autostop »
– en Beaume-Drobie appelé Vallées en stop
Sur d’autres territoires vous pouvez trouver des initiatives de covoiturage spontanées comme Covoit’Go, AutoHop ou encore Taxito.
Et si le défi ultime du Challenge Mobilité 2024 était l’autostop, à vos pouces, prêt, partez !
Comment participer au Challenge ?
1) Première étape, inscrivez-votre établissement.
Vous suivez le parcours en arrivant sur le site internet du Challenge Mobilité et y trouverez toutes les infos relatives au Challenge ainsi que des éléments de communication.
2) Seconde étape, incitez le maximum de vos collègues à participer le 04 juin.
Vous recevrez un kit de communication et des outils d’animation de notre part si vous en faites la demande à temps.
3) Troisième étape, le 04 juin 2024, jour du Challenge.
*Publié dans le Journal of Travel Medicine
Renseignements :
Andréa Tisné, relais local du Challenge Mobilité, ALEC07
tisne@alec07.org