En cette période de confinement, nous passons davantage de temps à l’intérieur de notre domicile. Tandis que la qualité de l’air extérieur s’améliore, celle de l’intérieur est à surveiller pour éviter une pollution en plus de l’éventuel stress de la situation.
Des gestes à adopter pour prendre soin de sa santé
Voici quelques gestes simples et essentiels pour maintenir une bonne qualité de l’air intérieur :
- Aérer les pièces au moins 2 fois par jour pendant 10 minutes en arrêtant le chauffage le temps d’aérer (la pièce la plus occupée nécessitant d’être davantage aérée que les autres).
- Si votre logement est équipé d’une VMC (l’idéal pour une bonne qualité de l’air), celle ci ne doit pas être interrompue et doit fonctionner en continu.
- Ne pas obstruer les grilles/bouches d’entrée d’air et de sortie d’air et les nettoyer.
- Étendre le linge à l’extérieur si possible, ou dans une pièce bien aérée.
- Ne pas utiliser de chauffage d’appoint hors électrique (attention, si le chauffage électrique d’appoint n’émet pas de polluants, il reste toutefois très énergivore).
- Éliminer les moisissures dès qu’elles apparaissent (avec du vinaigre blanc).
- Respecter les doses d’utilisation des produits d’entretien, d’hygiène et de bricolage conseillées sur l’étiquette, et bien aérer lors de l’utilisation de ces produits.
- Éviter l’utilisation d’encens et de bougies qui émettent des polluants.
- Privilégier les logos environnementaux pour les peintures ou les détergents pour nettoyer la maison.
- Pour les produits d’aménagement intérieur, être vigilant à l’étiquette d’émission de COV (composés organiques volatiles).
Nous vous invitons également à consulter la brochure « L’énergie et la santé dans mon logement » créée par l’ALEC07 et l’ASA (Association Santé Autonomie) en cliquant ici.
La dépollution de l’air : mythe ou réalité ?
L’efficacité des plantes pour dépolluer l’air dans les logements n’est pas prouvée aujourd’hui. La présence de plantes dans un environnement clos pourrait avoir des effets bénéfiques intéressants (diminution du stress, amélioration du bien-être, meilleure productivité au travail…) sans qu’on puisse lier ces effets à une diminution de la pollution intérieure.
De même, les tests menés sur les purificateurs d’air ne montrent pas toujours une efficacité en conditions réelles d’utilisation. Ils peuvent en outre être sources de sous-produits potentiellement nocifs.
Source : ADEME « Un air sain chez soi »